- mévente
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1 ♦ Vieilli Vente à perte.2 ♦ (1846) Mod. Forte chute des ventes qui compromet la prospérité d'un commerce. Traverser une période de mévente. ⇒ marasme.méventen. f. Mauvaise vente, vente inférieure en quantité à ce qui était escompté.⇒MÉVENTE, subst. fém.COMMERCEA. — Vx. Vente à perte, à trop bas prix. Il se plaint de la mévente qu'on a faite de ses meubles (Ac. 1798-1935; dict. XIXe et XXe s.).B. — Non vente ou vente difficile, inférieure à ce qui était escompté. Mévente du blé, du café, du vin. Comment aujourd'hui le capital essaie-t-il de conjurer les crises alternées de surproduction et de mévente? (JAURÈS, Armée nouv., 1911, p.423). Dans le secteur textile la rétention de stocks excédentaires dus à la mévente s'est elle-même transformée parfois en rétention volontaire (Le Monde, 19 janv. 1952, p.10, col.1).Prononc. et Orth.: [
]. Ac. 1694, 1718: mesvente, dep. 1740: mé-. Étymol. et Hist. 1243 La Rochelle mesvende «vente à perte, ou vente difficile» (doc. ds Z. fr. Spr. Lit., t.84, p.341). Tiré de mévendre, d'apr. vente.
mévente [mevɑ̃t] n. f.ÉTYM. 1675; de mévendre.❖1 Vieilli. Vente à perte.2 (1846). Mod. Forte chute des ventes (qui compromet la prospérité d'un commerce). || Traverser une période de mévente. ⇒ Marasme. || Commerçant gêné par la mévente (→ Engagement, cit. 1). || Mode qui entraîne une mévente des chapeaux.0 En cette année, j'ai mis en page l'Espagne, l'Angleterre et l'Italie. Edmond Rigolage était satisfait. La collection « Espace » se vendait comme du gros pain et balançait un peu la mévente des romans.Geneviève Dormann, le Chemin des dames, p. 132.
Encyclopédie Universelle. 2012.